Introduction
Dans le cadre de notre champ d’exercice de psychomotricien exerçant auprès d’enfants et adultes avec autisme, nous proposons de partager quelques éléments méthodologiques sur lesquels nous nous appuyons pour structurer nos profils sensoriels et les pistes d’intervention qui en découlent.
Nous ne nous focaliserons pas sur un outil de mesure en particulier, chacun ayant ses avantages et ses faiblesses, à la libre appréciation du professionnel.
Nous évoquerons :
- les éléments principaux figurant au profil sensoriel (visualisation des résultats, interprétation globale, analyse canal sensoriel par canal sensoriel, conclusion et préconisations)
- les éléments complémentaires qui nous semblent pertinents (analyse des autostimulations, centres d’intérêts sensoriels, etc.)
- la structuration de programmes (mesures de protection, de renforcement sensoriel, d’apaisement et de structuration de l’environnement… avec une trame téléchargeable en fin d’article)
Nous rappelons que l’« évaluation spécifique des profils sensoriel et moteur » est préconisée « par un ergothérapeute ou un psychomotricien » dans les recommandations de bonnes pratiques (HAS, 2018).
Les éléments principaux figurant au profil sensoriel
1) La visualisation des résultats
L’administration d’un questionnaire constitue souvent une première étape. Il renseigne sur les particularités sensorielles de l’individu au travers de ses comportements observables au quotidien et permet au praticien de bénéficier de données quantitatives dans sa démarche d’évaluation (diagnostique et/ou fonctionnelle).
Certains outils intègrent naturellement une représentation visuelle des résultats, d’autres peuvent impliquer d’en personnaliser la mise en forme. En voici quelques exemples :
(Profil Sensoriel 1, Dunn 2001 ; Profil Sensoriel 2, Dunn, 2015 ; PSP-R, Bogdashina, 2012 ; ESAA, Degenne, 2019 ; SensoEval, Gorgy, 2019 ; EPSA, la Menn-Tripi, Vachaud & al., 2020)
2) L’interprétation globale
Elle s’appuie sur la structuration du questionnaire et sa capacité de mesure (éventuellement son analyse factorielle). Les notes obtenues, inscrites dans un intervalle de valeurs seuils, révèlent un premier niveau d’interprétation (« trouble avéré du traitement des informations sensorielles »; « hyperréactivité »; « atteinte modérée »; « expression sévère »…).
Bien qu’un profil global puisse parfois se dégager (profil d’évitement ou de recherche de sensations par exemple), il est rare que les résultats quantitatifs orientent directement vers la suspicion d’hyper- ou d’hyposensibilité d’une modalité sensorielle en particulier, ce qu’il conviendra donc d’investiguer par la suite.
Le vécu sensoriel d’une personne avec autisme ne pouvant se résumer aux quelques dizaines de cases noircies d’un questionnaire (soumis par ailleurs à des biais inévitables de formulation et de subjectivité), il apparaît indispensable de confronter et nuancer les résultats obtenus avec des observations cliniques (et éventuellement d’autres tests).
3) L’analyse « canal sensoriel par canal sensoriel »
Il s’agit de décrire les traits comportementaux les plus saillants (réaction défensive, recherche accrue de sensations, absence de réaction…) tout en les reliant méthodiquement aux modalités sensorielles concernées (réactivités visuelle, auditive, tactile, vestibulaire…).
Cette démarche fait appel à la connaissance des systèmes sensoriels et sa mise en lien avec un champ théorique pour évoquer d’éventuelles hypo- ou hypersensibilités. Nous faisons allusion au modèle conceptuel des seuils récepteurs (Ayres, 1980 ; Murray & Bundy, 1994 ; Dunn, 1997, 2004), mettant en relation les seuils d’activation neurologique et les particularités comportementales.
Nous privilégions donc une évaluation mixte. Les résultats quantitatifs sont associés aux observations cliniques recueillies à partir de propositions sensorielles ciblées permettant d’apprécier les réactivités de la personne.
4) La conclusion
Elle reprend le profil global et le signalement des vulnérabilités et/ou besoins sensoriels les plus marqués, affinant ainsi les spécificités du fonctionnement de la personne.
En cas d’impact majeur, nous évoquons le retentissement des troubles sensoriels sur les autres sphères du développement. En voici quelques exemples, à des niveaux :
- attentionnel (si la difficulté de modulation sensorielle contribue trop souvent au manquement de l’information pertinente)
- émotionnel (si les vulnérabilités sensorielles entrainent des réactions émotionnelles démesurées au regard de certains contextes)
- moteur (si la difficulté à intégrer les informations sensorielles provenant du corps et de l’environnement perturbe l’exécution d’habiletés motrices)
- social (si les comportements atypiques et autres stratégies d’évitement pénalisent l’interaction aux autres)
- alimentaire (si des particularités comme les hypersensibilités entrainent une sélectivité alimentaire accrue)
La conclusion introduit alors les priorités d’interventions, en nuançant ce qui relève du trouble avéré (constituant une véritable nuisance) de la particularité perceptive.
5) Les préconisations
Elles suggèrent des mesures et des aménagements dans les différents milieux de vie de la personne. Elles peuvent être ciblées (sur certains aspects particulièrement envahissants ; sur le signe d’alerte précis ayant conduit à la passation du profil sensoriel, etc.) ou s’inscrire dans un programme d’intervention plus globale.
Récapitulatif :
Les éléments complémentaires
- l’analyse des stéréotypies/autostimulations
Il s’agit de dresser une description fine et contextualisée des autostimulations de la personne. Cette analyse peut renseigner sur ses appétences sensorielles selon les canaux sensoriels préférentiellement stimulés ainsi que sur les fonctions adaptatives que ces comportements spécifiques peuvent suggérer.
Ces manifestations sensori-motrices constituent un précieux moyen de renseigner (et de prendre en compte) certains états internes de la personne (anxiété, recherche de plaisir, recherche d’auto-régulation, inconfort somatique, sur- ou sous-stimulation de l’environnement…).
- les centres d’intérêts sensoriels
Il s’agit de préciser les situations, activités et propositions sensorielles particulièrement appréciées. Ce repérage peut permettre par la suite de :
– faire office de levier motivationnel lors de certaines activités
– faciliter l’ouverture relationnelle
– servir de moyen de régulation en cas de désorganisation émotionnelle (inconfort, stress, anxiété…)
– servir à la mise en place éventuelle de renforçateurs dans une perspective d’éducation structurée
- les comportements problèmes d’origine sensorielle
S’ils sont constatés lors de l’entretien et/ou relatés par la famille, il s’agit de préciser leur lien avec une problématique sensorielle (en excluant les autres hypothèses pouvant être à l’origine du comportement).
La réflexion portera sur la nécessité de proposer par la suite un dispositif visant leur diminution.
- les liens entre dysfonctionnements sensoriels et psychomoteurs
Il s’agit d’observer l’impact des particularités sensorielles sur les compétences psychomotrices, la plupart du temps au travers de situations semi-dirigées en salle de psychomotricité.
En effet, des capacités comme maintenir une posture stable au bureau, manipuler un objet dans un but d’instrumentation (outil scripteur, ciseau, règle…), réaliser un parcours psychomoteur, etc. sont le fruit d’une synergie entre l’équipement neuro-moteur et sensoriel de la personne qu’il convient d’apprécier.
➡️ Le prise en compte de ces aspects complémentaires (pouvant s’intégrer à la conclusion ou au coeur de la rédaction) assure un complément d’information pertinent, tout en restant dans une forme d’opérationnalité par les conseils ou aménagements qui peuvent en découler.
La mise en place de programme
Nous structurons nos propositions au travers de quatre rubriques (auxquelles nous ajouterons l’aspect psychoéducatif) dont l’objectif général est de dégager les moyens susceptibles d’améliorer l’interaction entre la personne et son environnement.
Mesures de prévention et de protection 🕶
Notre première intention sera – si nécessaire – de « protéger » la personne au regard de ses vulnérabilités sensorielles.
– Dans le cas d’hypersensibilité, les mesures de prévention/protection visent la diminution des contextes potentiellement surstimulants. Elles permettent de soulager la personne présentant un seuil bas de tolérance à certains stimuli et contribuent à la stabilité émotionnelle.
Nous distinguons les mesures de protection agissant au niveau de l’environnement (comme des paravents ou des modulateurs de lumière) de celles agissant au niveau de la personne (comme des lunettes de soleil ou des protections acoustiques par exemple).
À noter que l’effet protecteur s’observera sur l’instant, mais sans incidence à plus long terme sur le seuil de la tolérance aux stimuli (il ne peut s’observer d’effet notable sur la plasticité neurosensorielle sans exposition).
– Dans le cas d’hyposensibilité et/ou de recherche de sensations, la personne peut ne pas suffisamment ressentir les stimuli extérieurs et/ou s’autostimuler de façon parfois si intense que son intégrité physique puisse en être menacée. Les mesures de protection visent alors sa mise en sécurité corporelle. Nous retrouvons là encore des moyens de prévention/protection au niveau de l’environnement et d’autres au niveau de la personne (comme le port de casque dans certains cas extrêmes).
Mesures de renforcement sensoriel 💪
La notion de « renforcement sensoriel » renvoie à un aspect déficitaire que nous chercherons à compenser. Elle implique d’apporter une stimulation sensorielle mesurée (idéalement en durée, fréquence et intensité) en fonction d’un principe d’application. C’est à ce titre que nous parlons parfois de « protocoles ».
Nous ne cherchons pas à « stimuler pour stimuler » mais à établir des propositions visant à moduler les seuils de réactivité neurosensorielle (par effet d’entraînement et de plasticité).
• Dans les cas d’hypersensibilité
Les mesures visent l’amélioration du processus d’habituation, c’est-à-dire la diminution de l’excitation neurophysiologique aux stimuli entrants (comme un protocole de brossage tactile pour une hypersensibilité au niveau cutanée). L’effet escompté est l’augmentation du niveau de tolérance (particulièrement bas chez la personne hypersensible) et l’amélioration de la réponse émotionnelle et comportementale aux expositions du quotidien.
• Dans les cas d’hyposensibilité
– Face à un profil de recherche de sensations, les mesures de renforcement visent l’augmentation du niveau de stimulation (comme un protocole de « rebondissement » sur gros ballon pour un enfant avec une hyposensibilité vestibulaire par exemple).
– Face à un profil d’hyporéactivité, les mesures de renforcement visent l’amélioration du processus de sensibilisation, c’est-à-dire l’amélioration du niveau d’éveil cortical et de conscience du corps. Il peut s’agir de programme de renforcement tonique ou encore de mise en situation d’exploration sensorielle avec un haut niveau de contraste pour améliorer la discrimination.
• Le travail des comodalités sensorielles
Nous introduisons ce principe pour décrire les mises en situations spécifiques d’interaction entre plusieurs modalités sensorielles et sensori-motrices ciblées (proprioceptives, vestibulaires, tactiles…). Ce principe de renforcer leur action associative nous semble cohérent dans la mesure où les sensorialités ne fonctionnent quasiment jamais de façon isolées dans une perspective fonctionnelle.
La thérapie initiale de l’Intégration Sensorielle (Ayres, 1972 ; Ayres, 1979 ; Bundy & Lane, 2020) promeut ce type de dispositif.
De plus, la connaissance du fonctionnement des personnes avec autisme nous indique une tendance à parfois traiter l’information de façon isolée, en « mono-traitement » (voir Bogdashina, 2013), pénalisant alors la cohérence perceptive globale. Cet aspect nous encourage à proposer ce genre de dispositif pour tendre vers un élargissement du répertoire perceptif et moteur (toujours dans un cadre bienveillant, ludique et prévisible pour la personne bien entendu).
Mesures d’apaisement 🤫
Les mesures d’apaisement visent un moment agréable pour la personne, la diminution d’un éventuel stress ou d’un niveau d’activité trop important (hyperkinésie, etc.).
Elles dépendent des appétences sensorielles de la personne (détectées lors de l’évaluation initiale). Il peut s’agir par exemple du port d’un accessoire lesté, de la diffusion d’une senteur, de pressions profondes, de manipulation d’objet, de stimulations vestibulaires contrôlées…
Mesures de structuration de l’environnement 🏠
Nous cherchons ici à généraliser les précautions sensorielles aux différents espaces de vie de la personne : maison, classe, établissement spécialisé ou encore lieu de travail.
Il s’agit de préconisations (en lien avec le profil sensoriel de l’enfant) comme proposer un ballon-chaise en classe pour un enfant ayant besoin de la sensation du mouvement ; manger derrière un paravent ; structurer l’espace visuel au bureau ; favoriser les activités motrices quotidiennes ; diminuer les contraintes sensorielles trop difficilement assimilables sur le lieu de travail d’un adulte, etc.
Psychoéducation 👨🏫
Nous ne cherchons pas à tout prix une « normalisation » des comportements, chaque personne avec autisme ayant un profil sensoriel et perceptif singulier issu de la neurodiversité.
Qu’il s’agisse de guider la personne vers une meilleure connaissance de son propre fonctionnement ou de sensibiliser son entourage (amical, familial, scolaire, professionnel), l’aspect psychoéducatif apparaît alors indispensable pour compléter nos mesures.
Une particularité comportementale aussi atypique qu’elle puisse être est toujours mieux tolérée dès lors qu’elle est mieux comprise…
Conclusion
Suite à l’évaluation structurée, nous pensons que la combinaison des mesures de protection, renforcement, apaisement et structuration de l’environnement (agrémentée de psychoéducation), offre de bonnes chances d’améliorer le quotidien de la personne avec autisme souffrant de troubles sensoriels.
Cette façon transversale de prendre en compte les spécificités sensorielles ne se substitue évidemment pas aux mesures éducatives en place ainsi qu’à la supervision du médecin référent.
Nous considérons le traitement sensoriel à la croisée du champ thérapeutique, dans la mesure où il s’agit de « prendre soin » de la personne, et du champ rééducatif puisqu’il s’agit également d’optimiser l’acquisition de compétences fonctionnelles.
Comme il en est coutume dans la prise en charge des personnes avec autisme, le volontarisme et la créativité des aidants et encadrants demeurent indispensables.
Même si cette méthodologie est généralisable à tout âge et niveau de compréhension, nous rappelons le caractère empirique de notre réflexion, s’éloignant d’une « solution » uniformément applicable à tous. Nous cherchons au contraire à conserver un maximum d’adaptabilité (et d’humilité) au regard d’un trouble aussi complexe que l’autisme.
Aurélien D’Ignazio, psychomotricien.
Vous retrouverez le détail de notre approche, les soubassements théoriques, les exemples de programmes à partir de profils sensoriels spécifiques ainsi que notre « boite à outils » (analyse des stéréotypies, procédure sur comportements-problèmes, protocoles ciblés, etc.) dans notre ouvrage ci-dessous :
Bonjour,
Je suis ergothérapeute. La lecture de votre texte me pose questions… lorsque le Psychomotricien évoque les impacts sur le quotidien de troubles sensoriels, propose des interventions ciblées sur l’activité ou l’environnement en plus des compétences de la personne, son intervention ne devient elle pas de l’ergothérapie ?
Tant de similitudes dans nos pratiques amène encore et toujours de la confusion dans la prescription des soins..
Au plaisir de vous lire;)
Bonjour Sandra.
Merci de votre intérêt.
Je comprend bien évidemment votre interrogation et j’ai bien conscience de la sensibilité de la question !
En guise de préambule, j’adhère à la FFP qui collabore de près avec l’ANFE, j’ai animé des formations en co-intervention ergo/psychomot (super bien passées) et j’ai participé à l’adaptation française du profil sensoriel 2 en collaboration avec une ergo (très fructueux).
Nous étions sur la même longueur d’onde, lisons globalement la même littérature scientifique et faisons passer les mêmes tests sensoriels disponibles à l’achat en France aux ergo/psychomot/psy… (et qui préconisent TOUS des aménagements environnementaux dans leur manuel sans évoquer de « métier dédié » et à mon sens heureusement pour tous les gens qui n’ont le luxe d’avoir un ergo disponible dans leur secteur).
Je rappelle aussi qu’au sein des recommandations HAS auprès des TSA, ergothérapeutes et psychomotriciens sont systématiquement accolés sans distinctions lorsque les aspects moteurs et sensoriels sont évoqués…
Ainsi, j’ai en toute honnêteté l’impression que, pour ce thème spécifique de la sensorialité, il s’agit plutôt d’un champ de recouvrement de nos compétences et qui dépend surtout des formations complémentaires effectuées et de l’expérience du praticien dans le domaine.
Lorsque je bilante un enfant avec particularités sensorielles, je vois mal comment occulter son environnement lors de mes préconisations et ne rester figé que sur ses « compétences » comme vous l’évoquez.
Néanmoins j’ai bien sûr tendance à articuler mes observations avec mon regard psychomoteur et à privilégier l’expertise de l’ergo dès lors qu’il s’agit d’intervention directement à domicile, à l’école et sur la performance occupationnelle au sens large.
À titre personnel je dirais même que plus il y aura de psychomot/ergo formés en aux particularités sensorielles et des interventions auprès de personnes avec autisme et mieux ça sera.
Je reste disponible à l’échange avec plaisir et intérêt 🙂
Aurélien D’Ignazio
Tout comme l’enseignante spécialisée que je suis et qui complète son savoir et ses actions avec cette lecture. J’avais fait le même constat ( et nous avions fait le même constat ..) en UEMA. Une équipe avec thérapeutes, enseignante, éduc. On arrivait avec des frontières nettes entre nos différents corps de métier et on s’est aperçu en voyant travailler l’autre qu’il y avait des zones communes. Et c’est bien normal, l’enfant / l’élève / le patient n’est pas cloisonné lui.
Merci pour cet article 🙂
Merci de ce commentaire Delphine !
Bonjour.
Article tres interessant.
Permettez moi de vous presenter la situation de mon neveu adulte autiste.
Il ne dort pas du tout.il passe toute la nuit a deambuler et a faire des gros bruits.il lui arrive parfois a defoncer des portes.
Besoin d’aide s’il vous plait.
Merci .
Bonjour,
Si j’avais une solution je vous la donnerai volontiers mais il est indispensable d’avoir un avis du médecin sur les troubles du sommeil, écarter les hypothèses somatiques (douleurs…), l’anxiété éventuelle, la pertinence ou pas d’essayer de la mélatonine… et des professionnels qui rencontrent votre neveux « en chair et en os » pour tenter de cerner au mieux son fonctionnement et vous donner des conseils.
D’un point de vue éducatif noirs observerons également le contenu de ses journées (activités physiques…), ses routines quotidiennes structurantes et si il bénéficie de suffisamment de prévisibilité pour pouvoir se projeter dans le temps.
Bon courage à vous dans cette situation complexe.
Bonjour
Merci pour le regard que vous portez sur les troubles sensoriel et le document que vous avez produit. Il parait intereressant a bien des égards. Cependant j’ai toujours soif de me former a la passation et a l’interpretation du profil sensoriel de Du ».
Un contact, une adresse, me seraient trės utiles. Je suis psychomotricienne travaillant avec des enfants porteurs d’autisme.
Trės Cordialement.
Bonjour,
Merci de votre intérêt :
-Oct-opus formation
-Go Elan formation